« Ah oui, mais ça c’est mieux quand l’auteur passe à la télé, ça a
plus d’impact ! »
C’est - à quelques nuances près - ce qui nous a été répondu
il y a peu de temps de cela dans une librairie à qui nous venions présenter
nous nouveaux titres.
Depuis la création d’OVNI, nous avons toujours privilégié la
chaîne du livre, la vraie, celle qui implique les libraires, les vrais, ceux
qui ont d’autres choix que de rentrer le fameux 80/20 qui fait cette fameuse
rentabilité que ceux ayant travaillé dans la grande distribution connaissent
(malheureusement) par cœur.
Vous savez, je parle de ces librairies dans lesquelles ils
est possible de trouver d’autres livres que ceux de Musso, Levi, les
biographies de Zlatan ou de Nabila ou les « réflexions » politiques
de nos chers élus qui ont besoin d’argent pour leurs campagnes présidentielles,
ou encore les célébrissimes 50 nuances et compagnie (même si, évidemment, il en
faut pour tous les goûts).
Ceux qui sont capables de vous donner les noms de plusieurs
auteurs sans en écorcher l’orthographe.
Enfin, c’est ce que nous avons cru.